La ville devant soi…
Les élections municipales de mars prochain sont une parenthèse où chacun peut prendre le temps de poser un regard sur le présent et l’avenir de cette ville. Ce qu’elle est. D’où elle vient. Ce qu’elle est devenue. Ses forces et faiblesses. Nîmes vient du passé et tend vers l’avenir. On voit la ville comme un horizon et un futur à construire. Cela invite chacune et chacun d’entre nous à se tourner vers l’avenir. Ce qu’il convient de corriger et d’améliorer. La direction à prendre. Ce que l’on veut et ce que l’on ne veut surtout pas… Nous sommes tous acteurs de notre destinée.
La ville devant soi est aussi l’occasion de poser humblement la proposition d’engagement de l’homme politique au pied de l’ouvrage : d‘où je viens et où je vous propose d’aller pour améliorer le quotidien des habitants de cette ville que l’on a devant soi et l’engager sur une perspective d’avenir durable.
À l’écoute des nîmoises et des nîmois sur le terrain depuis de nombreuses années, je partage avec chacun ce sentiment d’appartenance à cette ville de caractère, de passion, parfois d’excès, des villes méditerranéennes imprégnées d’histoire, de culture et de traditions.
Chef d’entreprise ancré dans les réalités d’un quotidien que je partage avec vous, j’ai été élu en juillet 2020 à la Présidence de Nîmes Métropole.
Jean-Paul FOURNIER m’a demandé en mars dernier d’assumer en plus de la Présidence de Nîmes Métropole, les fonctions de Premier Adjoint de la ville. Recevoir cette responsabilité des mains de ce grand Maire qui s’apprête à quitter son fauteuil avec la satisfaction de l’œuvre accomplie est un grand honneur. C’est aussi une mission symbolique majeure pour moi qui entend demain, Maire et Président de l’Agglo mutualiser les deux collectivités pour simplifier les démarches des usagers et mieux maitriser les charges.
S’il ne faut pas minimiser le travail collectif réalisé, il convient aussi de ne pas occulter les difficultés qui se dressent encore devant nous. J’ai conscience de la détresse et de l’isolement qui frappent certains de nos concitoyens et je mesure pleinement les préoccupations d’une majorité d’entre vous : santé, sécurité, pouvoir d’achat. J’entends, dans une société en pleine turbulence, ce besoin de stabilité et d’autorité. Ce besoin d’être écouté et rassuré.
Maire, je souhaite améliorer le quotidien de tous les Nîmois afin que chacun évolue en paix dans un cadre de vie à taille humaine.
Maire, je veux engager Nîmes dans une perspective d’avenir durable, en déployant à la Ville la même énergie que j’impulse depuis cinq ans à Nîmes Métropole.
J’ai fait le choix de Nîmes.
Et choisir une ville, c’est peut-être encore plus fort que d’y être simplement né : c’est un acte d’amour et d’engagement.
J’ai été séduit par sa singularité, son identité, ses traditions, mais aussi par sa modernité et son énergie. Ici, j’ai construit ma vie, ma vie professionnelle, ma famille, mes engagements. Ici, je me suis enraciné. Nîmes : c’est une identité collective, un caractère, une appartenance.
Lorsque je suis arrivé en 1987, je ne connaissais personne. Aujourd’hui, je connais beaucoup d’entre vous. Je veux en retour la servir de toutes mes forces.
Mon engagement politique est indissociable de cet attachement personnel. Aujourd’hui, je suis candidat parce que j’aime cette ville et que je veux la protéger, la faire grandir tout en préservant sa taille humaine, et la transmettre à nos enfants dans les meilleures conditions. »
Car, une élection municipale est une épreuve de vérité à laquelle nul ne peut se soustraire. Et cette vérité, je vous la dois. Cette vérité, je la dois aux Nîmois.
Je ne suis pas un héritier
mais un homme libre.
Après ces quatre mandats de Jean-Paul Fournier, j’ai pleinement conscience qu’une page de notre histoire commune se tourne. Nous sommes à la croisée des chemins. Son soutien m’honore comme je vous l’ai dit précédemment, mais je ne veux pas que le mandat qui vient soit considéré comme un mandat par procuration ou un mandat de transition. Je ne suis pas un héritier désigné. Rien ne m’a été donné tant dans ma vie professionnelle que politique.
Je vais vous faire une confidence.
Jamais, sans doute, je ne me suis senti aussi libre de proposer et d’agir.
Libre, parce qu’à 62 ans je n’ai pas d’ambition personnelle à protéger. Ma carrière professionnelle est accomplie et me permet de rester arrimé au réel.
Libre, parce que j’ai traversé des épreuves difficiles dont je suis sorti plus fort.
Libre, enfin, parce que je ne fais aucun calcul : ma seule boussole, c’est Tout Nîmes, pour aujourd’hui et pour demain.

